Printemps

Mobile comme le vent

Sur les tapis les corps roulent

Ainsi va le temps !

Loin sont les premiers jours

D’un grincheux printemps.

Mais nul ne rechigne à la tâche,

Chacun y va de son corps

Sans merci, sur les tatamis…

Certains même par leur sueur

Leur ceinture ont noircie.

Alors peut être,

Autour d’une table bien garnie

Pourrions croiser le fer

Ou les baguettes, à votre choix.

La table a ses plaisirs

Qui de nos sens aiguise le désir.