Kumitachi à Lons

Compte-rendu du stage Kumitachi du 31 octobre 2015.


Pour ce premier stage, au-delà de l’apprentissage « simplement » gestuel des premiers kumitachi de Maître Saotome Mitsugi, j’ai voulu mettre l’accent sur quelques principes fondamentaux.

Concernant les kumitachi en général, j’ai mis en avant l’état d’esprit qui à mon sens doit présider à leur pratique. Si chaque étape peut être définitive avec par exemple une coupe ou une pique, les partenaires décident, dans une sorte de « gentlemen’s agreement », de mener le kata jusqu’à son terme. Chacun doit construire sa part du mouvement permettant de réaliser l’étape suivante, et l’intensité du mouvement est décidée par les deux partenaires.

Sur un aspect technique, j’ai insisté sur le travail différencié des mains, plutôt directionnel pour l’une et plutôt moteur pour l’autre.

Enfin, j’ai souligné la nécessité stratégique d’occuper avec son ken le plan de coupe ou la ligne de pique, en lieu et place du ken du partenaire.

Pour chaque session, nous avons consacré un moment à une mise en application de ces quelques principes dans une pratique à mains nues.

Un soleil abondant nous a accompagnés toute la journée, aussi bien dans le dojo qu’à la terrasse qui nous a accueillis lors du repas de midi.

Nous avons abordé les 4 premiers kumitachi, nous avons encore de quoi nous occuper !


André.


Christian accueille Roger à Escalquens

Escale à Escalquens

 

Octobre s’achevait dans une explosion de couleurs

Un semblant de fin d’été, nous berçant d’une douce chaleur…

Parachevait ce tableau idyllique…

Dans le dojo d’Escalquens régnait un calme relatif,

Une ambiance de ferveur, propre au lieu sacré…

Le «Dojo» étant un lieu où s’accordent les paradoxes.

Sous la houlette de Christian Sensei

Les «ken» fendirent l’espace,

D’abord seul, puis à deux, afin de créer le lien…

Et donner la réplique avec fluidité et précision…

Le mouvement parfait viendra au bout de quelques années !!!

Le travail à mains nues qui suivit,

Illustrait cette similitude entre les deux aspects.

Être un pratiquant « lambda » hors son lieu habituel,

Redonne un sens à la pratique,

Délivré de toutes obligations, on peut se donner sans compter,

Avoir de l’empathie, sans tomber dans une complaisance

Qui pourrait fausser cet art qui nous est cher !!!

L’ambiance était joyeusement studieuse,

Et à chaque changement de partenaire,

Une petite adaptation nécessaire …

Sourire aux lèvres en saluant,

C’est de bonne guerre !!!

Immobilisations et chutes,

S’enchaînèrent au rythme de chacun,

Jusqu’à la fin de la session…

Des joutes improvisées amusèrent quelques pratiquants(es)

Toujours en quête de savoir…

Mais la suite fût des plus agréables…

Chez Sandrine, victuailles et les dives bouteilles

Etanchèrent d’autres soifs et calmèrent nos estomacs…

 

Roger Maurice, novembre 2015

Stage de fin d'année

Il y a un commencement,

Mais il y a aussi une fin !

Fin d’année toute relative…

Une année d’aïkido,

Et un stage pour finir en beauté !

Tous unis dans un même mouvement,

Dans un même but,

Sinon la perfection du geste…

Chacun à son rythme,

A franchir les étapes jusqu’à noircir la ceinture…

En passant du cinquième kyu au premier kyu…

En apothéose, l’obtention de deux « Brevet Fédéral » !!!

Ceci est un témoin de la vivacité du club,

A sa capacité à bouger, à faire vivre, à transmettre…

Et aussi à avancer dans la recherche de la « Voie »

Mais elle appartient à chacun, l’interprétation du « Do » !!!

Bonnes Vacances !!!


Roger

Josette Nickels a animé un stage au CAPL

Les lendemains de l'armistice 

Ne furent pas des jours propices,

Mais le peu de quantité 

N'a pas nuit à la qualité 

Car  Josette était bien là 

Debout comme un soldat...

En apparence frêle samouraï.

Mais elle savait donner du "kiai "

Elle balançait des hanches 

Et donnait la cadence...

Son swing était parfait 

Joël en fit souvent les frais...

Et en parlant de climat,

Les saints dits "de glace"

Nous avaient fait grâce 

Des promesses de frimas, 

Car au cœur du dojo 

La chaleur était bien là,

Et nous avons sué sang et eau.

L’ambiance n’était pas à la grogne,

Ainsi à la besogne,

On se donnait sans vergogne…

Les formes s’enchaînaient

Arabesques improvisées

Et sans cesse renouvelées

L’épuisement nous guettait,

Mais par le gong nous fûmes sauvés…


Ensuite chez Joël et Flo

Le nectar divin coula à flot !!!!

Logroño a accueilli Roger Maurice

On aimerait que le temps suspende son vol

Et savourer ce moment où l'on ne touche plus le sol

Dans une chute sans fin

Où n'existe ni Terre, ni Ciel

Sinon le vide sidéral....

Mais la dure réalité

Nous fait retomber sur le sol bleu

Du Dojo des Samouraïs

Il est là aussi notre bonheur

Dans un semblant de labeur

Faisant jaillir notre sueur

Dans le tourbillon des hakama

Qui dansent et volent

Sous les vagues des "irimi"...

 

Il sera temps par la suite

D’aller de par les rues étroites

Étancher notre soif et calmer notre faim

Autour d'une "caña" avec de bons tapas !!!

Me gustaria suspender el vuelo del tiempo,

Savorear el momento donde no se toca el suelo,

Suspendido en una caida sin fin

Donde no existe, ni tierra, ni cielo,

Tan solo nada, el vacio sideral…

Pero , la realidad nos hace caer

En el suelo azul

Del dojo de los samurais.

El duro trabajo

Hace surgir nuestro sudor,

En un torbellino de hakamas ,

Que bailan y vuelan

Sobre las olas de los irimis.


Y después llega la noche,

El recorrer calles estrechas,

Saciandobla sed y calmando el hambre

Alrededor debuna caña y buenas tapas.


Un lundi soir au CAPL

Fête du Têt

Stage Niten